Notre Vision
La puissance africaine
Les visions de l’Afrique sont multiples. Certains rêvent de son développement, d’autres de son unité politique et économique, d’autres encore de sa libération des hégémonies qui la marginalisent. Le think tank 1 Puissance 55 a opté pour une vision holistique : en parlant de puissance africaine les yeux fermés, nous voyons une Afrique prospère, unie, respectée et respectable, libérée de multiples jougs. Pour nous, c’est déjà une réalité.
Notre Slogan
La réflexion au service de l'action
L’Afrique accuse un déficit important en matière de performances économiques. Qu’il s’agisse du Produit intérieur brut, du Produit intérieur brut en parité de pouvoir d’achat, de l’Indice du développement humain, de l’indice d’inclusion économique, les indicateurs des pays africains sont les plus faibles possible.
Ces faibles performances sont la conséquence combinée de choix de gouvernance endogène généralement tatillons, de conjonctures internationales défavorables et d’une répartition internationale du travail qui consacre délibérément la déconnexion du continent. Pour faire bouger ce triangle des Bermudes, l’Afrique doit mener un travail de réflexion sur le monde, sur sa place dans le monde, sur les enjeux des interactions de la scène mondiale, préalablement à l’action. Malheureusement, le constat évident établi au regard des faits et des chiffres est que l’action de la gouvernance africaine est guidée par le mimétisme des centres d’impulsion hétéronomes et non par la détermination d’un récit fondateur autocentré.
CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
La contradiction entre les immenses ressources de l’Afrique d’une part et, d’autre part, la place qu’elle occupe sur l’échiquier du monde est criarde. D’un côté, elle est un gisement de potentialités telles que les terres arables non exploitées, une population jeune et dynamique, des réserves forestières et minières immenses, un marché vaste, etc. De l’autre, elle regorge de maux aussi prononcés que la pauvreté endémique, le retard technologique et industriel, la malnutrition, etc.
La résolution de cette contradiction a été et reste un nœud gordien. Elle interpelle les puissances mondiales dont chacune se donne le droit de disposer d’une prospective dédiée au continent africain. Tout se passe comme si le reste du monde pensait mieux l’Afrique et son avenir que l’Afrique elle-même. Qui plus est, les réflexions menées à partir de l’Afrique sont généralement inspirées et instrumentalisés par des cadres hétéronomes.
Or, la neutralité géostratégique de ces cadres empruntés et leur ancrage endogène n’étant pas établis, il devient difficile de postuler qu’ils sont susceptibles d’engendrer les solutions les plus efficaces possible. Après l’impasse des plans quinquennaux ou des plans d’ajustement structurel, d’autres imaginations sortiront des mêmes laboratoires et produiront les mêmes résultats. A preuve, la ruée vers le concept de l’émergence après la période de l’initiative de PPTE a donné lieu à une nouvelle doctrine pour sortir l’Afrique de cette contradiction. A mi-parcours, la plupart des pays déchantent, en se rendant compte de l’inefficacité de ces nouveaux outils-fétiche.